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ilôt cabourg - Page 8

  • ILOT CABOURG : VANVES RATE L’OCCASION D’UN ECO QUARTIER !

    Quelques vanvéens privilégiés auront le droit aujourd’hui de visiter le chantier de l’îlôt Cabourg, et d’assister à la pose de la première pierre de cette opération qui faisait parti du programme de Bernard Gauducheau dés 2001. Un événement très local qui se déroule lors de la semaine du Développement Durable et rappelle que certains vanvéens avaient défendu l’idée d’un éco-quartier lors de la campagne des municipales de 2008 sans être entendus.

     

    Le maire de Vanves a vraiment lancé cette opération, un certain soir du 3 Juin 2004 lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy) lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds de son opposition qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville sollicitait diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge. Il rappelait à l’époque,  dans quel état se trouvait ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imaginait derrière ces façades - Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs -   « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire car c’était difficile. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait il à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération.

     

     L’opposition a toujours regretté, et notamment les Verts que cet aménagement n’ait pas été relié avec tout son environnement, et en particulier le centre Ancien. Les Verts ont même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008.  « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. J’y ai renoncé. Et nous avons modifié le projet qui a été ensuite voté à l’unanimité par le Conseil Municipal. Nous avons déjà dépensé 890 000 € sur ce projet jusqu’à présent. Et ils vont le mettre à la poubelle pour le remettre en cause. Ce serait du gaspillage. L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » leur avait répondu Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la Campagne des municipales en ajoutant qu’il « répond à des besoins d’équipements indispensables » (écoles, locaux pour la jeunesse, salle de sport, parking de 80 places…) qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien.  

     

    Au printemps derniers, les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. « Je n’ai jamais vu cela ! ». Et la demande de subvention au Conseil Régional était accordée : 1 050 000 €… « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait il lors d’une réunion de quartier.  Les services municipaux déménageaient l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » avait il reconnu sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles… Le chantier pouvait commencer…